la productivité est environ 20% supérieure par habitant en Flandre par rapport à la Wallonie (ce en partie dû au plus grand nombre de personnes sans travail en Wallonie
la Flandre a eu pendant des années une politique d'attrait des investisseurs plus dynamique et plus efficace, attirant des investissements plus importants et plus variés de multinationales que la Wallonie, plus traditionnellement industrielle et souffrant du désinvestissement dans le secteur. Il est toutefois important de noter que, de nos jours, la Wallonie travaille activement, en attirant également de nombreux investisseurs, sans toutefois rattraper son retard.
la syndicalisation est tout aussi importante dans les deux régions, quoique peut-etre plus revendicative en Wallonie. La Wallonie est dominée essentiellement par le syndicat à tendance socialiste FGTB, alors que le syndicalisme socio-chrétien (CSC) domine en Flandre;
l'économie flamande investit plus en recherche et développement (voir stratégie de Lisbonne), surtout par des investissements privés plus importants, mais aussi un importante implication des autorités publiques;
le chômage en Wallonie et à Bruxelles-Capitale est en moyenne le double de celui de la Flandre depuis plus de 20 ans (Novembre 2005, Flandre: 8,3%; Wallonie: 18,6% et Bruxelles : 22,0% [5]). Il existe cependant d'importantes disparités dans les sous-régions wallonnes : le Brabant wallon (plus haut PIB par habitant de Belgique, supérieur aux provinces flamandes) et Eupen rivalisent avec la Flandre, mais les bassins liégeois et hennuyers voisinnent les 25% à 30% de chômage.
les compétences linguistiques et le système d'enseignement sont généralement considérés comme meilleurs en Flandres. De récentes études internationales donnent le système d'éducation flamand dans le quart supérieur au sein de l'OCDE ou de l'UE, alors que son équivalent francophone se situe plutôt en leur dernier quart (NB : la compétence de l'éducation ressort des Communautés en Belgique, et non pas du système fédéral)
l'ensemble du pays, mais plus particulièrement les grands centres économiques tel que Anvers, Bruxelles, subit un manque de main d'oeuvre en certaines fonctions hautement qualifiées. En cause l'inadéquation entre l'éducation et les demandes des entreprises, mais aussi les problèmes de mobilité dans ces villes.