Pas assez de moyens pour lutter contre le terrorisme !!!

Les services judiciaires belges ne disposent pas des moyens suffisants pour lutter de façon optimale contre le terrorisme islamiste, selon Glenn Audenaert, directeur de la police judiciaire fédérale. "Nous faisons tout ce qui est possible pour prévenir les attaques, mais nous sommes limités par nos capacités", explique Audenaert en appelant à plus de moyens pour combattre le fondamentalisme musulman. Selon le directeur, il arrive que certains dossiers ne soient pas traités avec la plus haute priorité, alors que cela serait vraiment nécessaire. "Nous avons besoin d'une nouvelle extension substantielle de nos services", souligné M. Audenaert.

Il plaide également pour un emprisonnement à part pour les fondamentalistes musulmans. M. Audenaert indique que les prisons sont des lieux où les thèses fondamentalistes se répandent facilement. Une information des journaux « De Morgen » et « Knack ».

De son côté, l'aile flamande de la Ligue des droits de l'homme estime qu'il ne serait pas sain d'isoler les détenus incarcérés pour des faits de terrorisme dans des ailes séparées de prison. Pour la Ligue des droits de l'homme, cela impliquerait une limitation des droits de ces détenus et cela pourrait accroître la dissémination des idées radicales. Vu que tout détenu retourne à un moment ou un autre dans la société, il est de la plus haute importance qu'un accompagnement adapté soit proposé en prison, dit la Ligue. "Un système dans lequel les 'fondamentalistes musulmans' seraient isolés, ne serait pas bon pour la réintégration. Au contraire, le risque est réel que ce groupe se radicalise et se réorganise", ajoute-t-elle. Selon la Ligue, les détenus qui sont incarcérés dans une aile spéciale ont davantage de visibilité auprès des autres détenus. Il se crée ainsi un culte autour de ces fondamentalistes musulmans détenus et leurs idées ont encore davantage de retentissement auprès des autres détenus.